La déclaration de politique générale de Louis MAPOU, président du gouvernement, a été prononcée jeudi 25 novembre 2021. Dans cette Déclaration de politique générale l’Economie Maritime n’est pas oubliée :
Au point 4.8. Développement de l’économie maritime (page 29) on peut lire :
“La mer, en effet, représente une partie importante du territoire de la Nouvelle-Calédonie, un espace extraordinaire. Nous devons, tout à la fois protéger, gérer de façon intelligente et durable cet espace maritime, mais aussi le mettre en valeur.
En premier lieu, le gouvernement entend faire de la croissance bleue un thème majeur de la politique économique du pays, selon plusieurs axes prioritaires :
• le premier de ces axes commande de développer les infrastructures maritimes afin de répondre au mieux aux besoins des professionnels du secteur et de la population ;
• nous allons poursuivre avec la restructuration de l’activité de croisières et une nouvelle vision stratégique sur le type de navires et de clientèle à privilégier ;
• nous valoriserons, bien entendu, nos ressources et notre écosystème marin, uniques au monde ;
• avec l’ambition de faire de l’économie maritime du territoire, une place forte dans le Pacifique grâce à nos compétences et infrastructures à venir.
Enfin, la Nouvelle-Calédonie présentera un plan de formation pluriannuel afin de former les Calédoniens aux métiers de la mer – ils sont encore trop peu – et leur permettre d’évoluer professionnellement, en réponse aux attentes des armements locaux.
En second lieu, nous voulons faire du parc naturel de la Mer de Corail un étendard de la Nouvelle-Calédonie en matière de biodiversité et de géo- diversité.
• Ainsi, le Comité scientifique auprès du Comité de gestion du Parc naturel sera renommé avant fin 2021.
• Un plan de gestion doté d’indicateurs de suivi et de performance remplacera celui de la période 2018-2021.
• Et le dispositif de surveillance du parc sera étoffé par l’acquisition de moyens modernes de surveillance (240 millions de francs prévus).
Enfin, dans le cadre de la coopération régionale, nous proposerons la mise en place du « parc de la Paix » sur les îles Matthew et Hunter, qui pourrait être géré en concertation avec le pays frère, le Vanuatu.”
Puis au point 4.10. Développer un système de transport, compétitif et de qualité (page 31) on peut lire :
“Dans le domaine maritime, la Nouvelle-Calédonie étant compétente dans l’espace entre la Grande Terre et les îles Loyauté, nous voulons garantir la fiabilité en toutes circonstances de la desserte des îles au moyen d’une délégation de service public. À cet effet, le gouvernement proposera la création d’un syndicat mixte aux provinces. L’amélioration des infrastructures portuaires tout autour de la Nouvelle-Calédonie ouvre également la perspective d’une plus grande sécurité sur les routes par le développement d’une desserte de l’intérieur à partir d’un trafic maritime structuré.”
Dans le point 4.6. il est également évoqué que le gouvernement lancera une politique de grands travaux et d’habitat (page 28) :
“La Nouvelle-Calédonie impulsera aussi des travaux d’infrastructures publiques. C’est le cas des travaux de dragage de la grande rade menés par le Port autonome pour équiper, à terme, le pays d’un vrai terminal croisière et accueillir des navires plus grands. Mais aussi, la construction, à Nouméa, d’une nouvelle gare des îles.”